La plong\u00e9e de Plank<\/em><\/a>, par exemple, il propose un voyage vertigineux au c\u0153ur d\u2019un trou noir, aux fronti\u00e8res de la connaissance humaine.<\/p>\n\n\n\nL\u2019esprit, qui met en route les images derri\u00e8re les mots, est forc\u00e9ment stimul\u00e9 par de tels r\u00e9cits. On se pla\u00eet \u00e0 d\u00e9couvrir, couch\u00e9es sur le papier, les cons\u00e9quences des hypoth\u00e8ses les plus audacieuses d\u2019aujourd\u2019hui. Et on se dit que le cin\u00e9ma n\u2019a pas encore suffisamment explor\u00e9 ce genre pourtant si cr\u00e9atif. Sans doute parce que c\u2019est un genre de niche, et qu\u2019il demanderait forc\u00e9ment d\u2019importants budgets en effets sp\u00e9ciaux.<\/p>\n\n\n\n
La s\u00e9lection Dans la Lune<\/strong><\/p>\n\n\n\nBon, il existe tout de m\u00eame bien des p\u00e9pites, dont je vous propose aujourd\u2019hui une petite s\u00e9lection, \u00e9videmment non exhaustive, et purement personnelle !<\/p>\n\n\n\n
Destination\u2026 Lune ! \u2013 Irving Pichel (1950)<\/span><\/p>\n\n\n\nLe pionnier du genre. La hard SF reste de la hard SF m\u00eame lorsque la r\u00e9alit\u00e9 a d\u00e9pass\u00e9 la fiction : dix-neuf ans avant les premiers pas de Neil Armstrong, la m\u00eame ann\u00e9e qu\u2019Herg\u00e9, et un demi-si\u00e8cle apr\u00e8s George M\u00e9li\u00e8s, Pichel traite des immense d\u00e9fis scientifiques et techniques \u00e0 relever dans le cadre d\u2019une mission habit\u00e9e sur la Lune.<\/p>\n\n\n\n
2001 : L\u2019Odyss\u00e9e de l\u2019espace \u2013 Stanley Kubrick (1968)<\/span><\/p>\n\n\n\nEst-il encore n\u00e9cessaire de le pr\u00e9senter\u00a0? Intelligence artificielle, exploration spatiale, vie extraterrestre, le tout \u00e0 la sauce m\u00e9taphysique\u00a0: co-\u00e9crit par le grand romancier Arthur C. Clarke, 2001<\/em> r\u00e9sume \u00e0 lui tout seul la science-fiction, et demeure visuellement encore \u00e9poustouflant, un demi-si\u00e8cle apr\u00e8s sa sortie. Sa suite, 2010 : L’Ann\u00e9e du premier contact<\/em> (1982), \u00e9videmment moins culte, vaut toutefois le d\u00e9tour.<\/p>\n\n\n\nSolaris – Andre\u00ef Tarkovski (1972)<\/span><\/p>\n\n\n\nSouvent pr\u00e9sent\u00e9 comme le 2001 russe, Solaris est pourtant bien moins \u00e9sot\u00e9rique, et sans doute aussi moins clinique, moins froid : ici, l’intime humain se m\u00eale \u00e0 l’infini cosmique. Attention tout de m\u00eame, c’est long (2h45). Un remake pas aussi nul qu’on pourrait le croire a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9 par Steven Soderbergh en 2002.<\/p>\n\n\n\n
Les Ailes d\u2019Honn\u00e9amise – Hiroyuki Yamaga (1987)<\/span><\/p>\n\n\n\nUn petit bijou m\u00e9connu de l\u2019animation japonaise ! Les efforts d\u00e9sesp\u00e9r\u00e9s d\u2019une section a\u00e9rospatiale au sein de l\u2019arm\u00e9e d\u2019un monde parall\u00e8le mais fort semblable au n\u00f4tre, qui cherche \u00e0 rejoindre les \u00e9toiles\u2026 Hard SF ? En tout cas un soin tr\u00e8s particulier pour rendre cr\u00e9dibles les technologies utilis\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nContact \u2013 Robert Zemeckis (1997)<\/span><\/p>\n\n\n\nCette adaptation d\u2019un roman du scientifique britannique Carl Sagan propose une vision \u00e9mouvante et merveilleuse de la hard-SF en suivant la qu\u00eate d\u2019une chercheuse du SETI \u00e0 la d\u00e9couverte de la premi\u00e8re civilisation extraterrestre, suite \u00e0 la r\u00e9ception d\u2019un \u00e9trange signal radio. L\u2019intro \u00e0 elle seule est un petit chef-d\u2019\u0153uvre.<\/p>\n\n\n\n
Primer \u2013 Shane Carruth (2004)<\/span><\/p>\n\n\n\nHonn\u00eatement, c\u2019est un d\u00e9lire, il faut accrocher. Cette toute petite production ind\u00e9pendante, sans effets sp\u00e9ciaux ou presque, propose un sc\u00e9nario d\u2019une complexit\u00e9 hallucinante autour du voyage dans le temps, ses cons\u00e9quences et ses paradoxes insolubles. Pr\u00e9voyez des dolipranes, juste au cas o\u00f9.<\/p>\n\n\n\n
Moon \u2013 Duncan Jones (2009)<\/span><\/p>\n\n\n\nLe premier et tr\u00e8s prometteur film de Duncan Jones, le fils de David Bowie qui n\u2019aime peut-\u00eatre pas qu\u2019on le rappelle constamment et qui n\u2019a depuis pas fait grand-chose, suit les aventures d\u2019un homme vivant seul sur une station lunaire charg\u00e9e d\u2019extraire des ressources \u00e9nerg\u00e9tiques n\u00e9cessaires \u00e0 la Terre. Un film sobre, beau, et tout en non-dits.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nEuropa Report – Sebasti\u00e1n Cordero (2013)<\/span><\/p>\n\n\n\nSouvent oubli\u00e9, ce film sympathique raconte la premi\u00e8re exp\u00e9dition habit\u00e9e vers la fascinante lune de Jupiter, Europe, afin d\u2019y chercher une \u00e9ventuelle vie extraterrestre. La sc\u00e8ne de descente vers la surface est magistrale !<\/p>\n\n\n\n
Interstellar \u2013 Christopher Nolan (2014)<\/span><\/p>\n\n\n\nProduit par le physicien am\u00e9ricain Kip Thorne, Interstellar m\u00e9lange de la pure hard-SF \u00e0 une histoire intime entre un p\u00e8re et sa fille, aux prises avec les effets \u00e9tranges de la Relativit\u00e9 g\u00e9n\u00e9rale. Avec en guest star un sublime trou noir, qui n\u2019aura jamais \u00e9t\u00e9 aussi bien repr\u00e9sent\u00e9 au cin\u00e9ma.<\/p>\n\n\n\n
Coherence \u2013 James Ward Byrkit (2014)<\/span><\/p>\n\n\n\nLa hard-SF s\u2019invite \u00e0 la maison : dans ce huis-clos \u00e0 tout petit budget dont les dialogues sont largement improvis\u00e9s, des amis qui se retrouvent lors d\u2019un d\u00eener doivent faire face aux \u00e9tranges effets du passage d\u2019une com\u00e8te \u00e0 proximit\u00e9 de la Terre. Au menu : m\u00e9canique quantique et multivers\u2026<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nSeul sur Mars \u2013 Ridley Scott (2015)<\/span><\/p>\n\n\n\nEncore l\u2019adaptation d\u2019un roman, en l\u2019occurrence \u00e9crit par Andy Weir. Un bel \u00e9loge \u00e0 l\u2019ing\u00e9nierie, aux techniques, \u00e0 l\u2019inventivit\u00e9 de l\u2019homme, \u00e0 la science en g\u00e9n\u00e9ral. Et qui donne furieusement envie d\u2019aller enfin poser le pied sur Mars, f\u00fbt-ce pour y rester coinc\u00e9 !<\/p>\n\n\n\n
Premier Contact \u2013 Denis Villeneuve (2016)<\/span><\/p>\n\n\n\nL\u00e0 encore, il s\u2019agit d\u2019une adaptation, cette fois d\u2019une nouvelle de Ted Chiang, L’Histoire de ta vie<\/em>, issue du recueil La Tour de Babylone<\/em>. Synopsis\u00a0: d\u2019\u00e9tranges vaisseaux extraterrestres se posent sur Terre. Gentils, belliqueux\u00a0? Pour le d\u00e9terminer, il va bien falloir tenter de communiquer. Un surprenant m\u00e9lange de linguistique et de SF.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"C’est un genre litt\u00e9raire r\u00e9put\u00e9 relativement herm\u00e9tique, et peu accessible aux n\u00e9ophytes. Pourtant, il faut se laisser tenter, car le jeu en vaut la chandelle. Et pourquoi ne pas d\u00e9marrer dans le genre en visionnant son pendant cin\u00e9matographique ? Suivez-nous, on va vous faire aimer le hard ! Plus c’est dur et plus c’est bon […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":2373,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"spay_email":"","jetpack_publicize_message":"","jetpack_is_tweetstorm":false,"jetpack_publicize_feature_enabled":true},"categories":[325],"tags":[528,537,241,536,535,2,162,421],"yoast_head":"\n
La hard SF au cin\u00e9ma - Dans la Lune<\/title>\n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n\t \n\t \n \n \n \n \n\t \n\t \n\t \n